Hier j’ai bien bossé sur ma nouvelle page de vente. Il était déjà 13h30 et mon estomac commençait à sérieusement grogner. Il criait FAMINE !
Avec Masumi, on a enfilé nos sandales et on s’est dirigé vers la falaise de Varkala, où sont logés tous les restaurants.
Après quelques centaines de mètres, dans le tournant de la rue, j’apercois une sorte de drap, couvert par une bâche de plastique bleu à moitié déchirée.
Naturellement mes yeux se sont tournés vers ce petit abri de misère, fait à la va vite…
Oh quel choc !
Sur une vieille carpette, gisaient 2 bébés chiots à moitié morts. Ils respiraient à peine. Leurs corps étaient déjà couverts d’insectes.
Quelle aurait-été votre première réaction ?
Dégoût, choc, incompréhension, incapable de savoir quoi faire…?
Personnellement, mon cerveau était figé, perdu… il n’arrivait pas encore à comprendre la situation.
Je les ai regardés pour enfin comprendre que oui, ils avaient été posés là, abandonnés en train de mourir.
Quelques secondes plus tard un indien qui passait par là, s’est joint au spectacle.
Je lui ai demandé : « Can anyone take them ? »
Il m’a regardé et m’a répondu : « you can take them… »
Le genre de réponse qui fait froid dans le dos.
Pas qu’il soit méchant ou détaché émotionnellement… mais tout simplement la dure réalité vous rattrape. En Inde, les gens galèrent et sont habitués à survivre.
Ils ont leurs problèmes à résoudre et personne ne veut s’encombrer de nouveaux problèmes : 2 chiens à nourrir.
C’est commme ça !
Malgré que mon ventre réclamait son dû, je ne pouvais aller manger en pensant : « à mon retour ils seront probablement morts ou dévorés par les corbeaux qui nous guettent du coin de l’oeil. »
Manu nous a aidé…
Je me suis souvenu de Manu, un indien qui parle français.
Il a un business un peu hors du commun. Il achète des cheveux indiens pour les revendre aux africains. Ils s’en servent pour faire des extensions.
Bref… Manu pourra certainement nous être de bon conseil. Il est dans une guesthouse à 2 pas d’ici.
Ok. On y va ! On se précipite vers sa place.
Je hèle : « Manu ! Manu… tu es là ? »
Une fois endormie me fit comprendre que oui, Manu était bien là.
Je lui fais part de notre triste découverte.
À ma grande surprise, il me répond que :
« Quelqu’un les a posés ici hier. La mère des chiots était affamée et elle est partie à la recherche de nourriture. Malheureusement, elle n’en trouve pas et elle ne revient pas… Les bébés n’ont même pas ouvert les yeux et ils vont certainement mourir. »
Il continue d’une voix complètement détachée.
« Ici c’est normal. En Inde il y a trop de chiens errants et personne ne veut s’en occuper. »
Je lui demande : « mais que peut-on faire ? »
« Le mieux c’est de mettre à manger près d’eux. Si la mère revient, elle pourra manger et s’occuper d’eux. Mais je ne pense pas qu’elle sache où ils sont car quelqu’un les a déplacés ici. »
Une idée me vient…
Une idée tellement simple et évidente. Idée abordable à tous et pourtant…
« Et si je donnais 3 000 Roupies (40 $) au proprio de l’hôtel ? Il pourrait s’en occuper ? »
« Oui, bien sûr. Il a déjà récupéré un autre chiot noir. Maintenant, il est occupé avec la haute saison qui commence. Mais si tu lui donnes 3 000 Roupies, il peut s’en occuper un mois, le temps qu’ils grandissent, ouvrent les yeux et deviennent assez forts pour survivre. Après, il les remettra à la rue. »
Bon. Déjà de quoi leur sauver la vie. 40 $ en échange d’un mois de soin et de nourriture, c’est déjà énorme !
Mon esprit de négociation affûté se remet en marche
« Et si on lui donne 5 000 Roupies (70 $), il peut s’en occuper 2 mois ? »
« Oui, bien sûr pas de problème. »
« Vraiment, il le fera ? »
« Oui, oui, pas de problème. Je le connais. Il s’en occupera. »
Pourquoi, ai-je demandé 2 mois, à votre avis ?
Quelle stratégie maligne se cache derrière ce délai ?
Occupé ou pas occupé, business ou pas business, les gens s’attachent rapidement.
Après 2 mois à s’occuper de bébés chiens, le propriétaire de l’hôtel qui est un homme d’affaire, et également un homme de cœur, ne pourra certainement pas remettre les chiens (ses chiens)… à la rue.
Il sera attaché. Il y a de fortes chances qu’il les garde. Chose confirmée par Manu, le vendeur de cheveux : le proprio est un homme de coeur !
Chose dite, chose faite…
On s’arme d’une boite en carton molletonnée d’une écharpe en faux kashmir rouge. Et nous voilà à la rescousse des chiots abandonnés.
Leur droit de vivre valait seulement 70 $.
Suis-je un héro ? Suis-je Mère-Thérèse ou Brigitte Bardot ?
Non. Absolument pas ! Je suis comme tout le monde.
La seule différence, c’est que j’ai réussi à résoudre la plupart de mes problèmes. J’ai atteint un niveau de vie plus que confortable. Je peux ainsi concentrer une partie de mon énergie à aider les autres.
Si vous pensez avoir trop de problèmes, alors vous n’êtes pas en mesure d’aider les autres. Vous êtes trop concentré sur vous même.
Les autres problèmes et surtout les problèmes des autres, c’est pour après. Vous d’abord…
C’est ainsi que tout le monde agit.
PARLER ARGENT est souvent tabou en Europe
Combien voulez-vous gagnez ? Aimeriez-vous acheter ce que vous voulez quand vous le voulez ?
Ce genre de questions hérissent parfois des poils. Et pourtant l’argent peut changer des vies, nos vies, vos vies et surtout la vie des autres.
40 $ pour survivre un mois et 30 $ de plus pour grandir et peut-être vivre une vie favorisée.
Comme quoi, il suffit de vraiment peu !
Si vous galérez avec l’argent, si vous avez les fins de mois difficiles, c’est peut-être que votre motivation n’est pas assez puissante. Vous n’arrivez pas à bien réfléchir, vous retrousser les manches et bâtir quelque chose qui vous rapporte.
Personnellement, je réussis plutôt bien. Je me suis battu avec moi-même pour augmenter ma valeur ajoutée, acquérir des connaissances dont tout le monde a besoin et que peu possèdent.
Je me suis battu avec moi-même et j’ai réussi
Si je l’ai fait, et je suis quelqu’un de simple et normal, alors vous aussi, vous pouvez le faire ! Il vous suffit de le décider.
Je le décide chaque jour en me levant. Pas une fois par mois, pas une fois par semaine, mais chaque matin en me levant.
Je prends 100 % responsabilité de mon succès, autant que de mes échecs.
Et si votre motivation personnelle n’est pas assez puissante, extériorisez-la !
Voyez qui vous pourriez aider avec 500 $ de plus par mois, avec 1 000 $ de plus par mois.
L’altruisme est souvent un facteur motivant qui peut inverser la machine.
Pensez-y !
Conclusion :
Aujourd’hui, on va aller voir si nos bébés chiens ont survécu à leur périple. Un des 2 étaient vraiment en piteux état. L’autre avait l’air en meilleure forme.
Ils sont allés chez le vétérinaire. On espère sincèrement leur accorder une 2e chance dans ce monde magnifique.
Plutôt que de vous balancer une bannière vers ma page de vente (pas très approprié pour cet article), si l’envie vous dit, lisez :
–> comment j’ai sauvé une vache, et un chien de la morsure d’un scorpion
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C’était : « Ils allaient mourir… »
A votre succès en MLM… Bertrand & Masumi
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Bonjour Bertrand,
Il est vrai que la réalité de la vie en est ainsi en Inde, malheureusement. Mais comme tu le soulignes, nulle besoin pour nous de fermer les yeux pour cela, même pour des animaux.
Probablement que là-bas, c’est « normal » dans un monde de pauvreté mais ton cœur à une nouvelle fois été TRÈS GRAND !!
Félicitations. Toujours un plaisir de lire tes sublimes expériences !!
Bravo pour ce bel acte et cette leçon de vie 🙂
Ce jour qui devait voir leur fin terrible, sera sans doute le plus merveilleux jour de leur vie. Comme quoi … le pire n’est jamais certain ! Merci pour votre réaction à toi et Masumi, Bertrand !
Bonjour,
Merveilleuse altruiste. Parvenir à sauver ces deux chiots et à les placer auprès de leur futur propriétaire dans le même temps.
Très belle histoire de vie.
Bonjour Bertrand,
Merci pour ce partage vraiment très émouvant. Je suis ravie que c’est toi qui as trouvé ces chiots. Ils ont eu de la chance. Je te donne raison, on peut y arriver dans la vie, mais il faut le décider et surtout il faut s’y tenir sur le long terme.
Bien amicalement,
Aniko